Parc Louis-Aubert

Ce parc rend hommage à Louis Aubert, un ancien hôtelier de Sainte-Adèle. 

Louis Aubert et son épouse achètent une première auberge et emménagent quelques années plus tard dans le bâtiment ayant abrité l’école du village, plus près du lac Rond.  Ils convertissent le bâtiment scolaire en auberge, puis en magasin général que la famille conserve pendant quelques décennies. 

On trouve au parc Louis-Aubert, une murale dédié à Maurice Aveline, grand organisateur de tournoi de pêche.

Le marchand J.L. Aubert (1872-1956) ferme sa boutique de marchand-général à Thetford-Mines en 1903 et prend le chemin de Sainte-Adèle avec femme Amanda Beaudoin et leurs enfants Irénée et Herménégilde. 

Le marchand fait l’acquisition d’une auberge située  à une centaine de pieds du lac Rond. Dans l’édition du journal La Presse de 1908, les Aubert invitent les voyageurs de passage  à venir séjourner chez lui pour 1,50 $ par jour.

En 1927, les Aubert cèdent leur vieille auberge à Raoul Latour, du village de Lesage, qui le restaure et y ajoute du nouveau mobilier. Ce bâtiment est démoli en 1929.

En 1900, la Municipalité scolaire de Sainte-Adèle achète un terrain pour la construction d’une maison-école mixte. Les soumissions sont lancées en décembre dans les différents journaux. Les enfants y font leur entrée en septembre 1901.

On accède au lieu, dirigé par les Sœurs de la Charité, par un large portique, avant de se diriger vers les deux classes séparées, l’une de l’autre, par une cloison vitrée. La mère supérieure avait alors tout le loisir de jeter un œil sur le bon déroulement des cours.

L'école est rachetée par les Aubert.

Photo : École du village située sur la rue Morin. Collection Société d’histoire et de généalogie des Pays-d’en-Haut.

Le marchand J.L. Aubert et sa femme vendent leur première auberge at achètent l'ancienne école qu'ils transforment en petit hôtel. 

Photo : L'ancienne auberge rue Morin, devenu un restaurant dans les années 1970. Collection Société d’histoire et de généalogie des Pays-d’en-Haut.

Pendant plusieurs décennies, tour à tour, les membres de la famille Aubert offrent un service de qualité à leur fidèle clientèle. Amanda décède en 1954, suivie de Joseph Louis Aubert, deux ans plus tard. Différents restaurants y trouveront place au fil des ans.  Le bâtiment est totalement détruit par un incendie le 28 décembre 2018.

En 1927, Amanda Beaudoin et Louis Aubert achètent, de la municipalité de Sainte-Adèle, la maison-école mixte située au 181 de la rue Morin. Le contrat notarié est fait au nom d'Amanda Beaudouin. L’établissement construit en 1901 est devenu trop étroit, pour les besoins grandissants du village. L’école comprend alors un large portique et deux grandes classes, séparées l’une de l’autre, par une cloison vitrée.

Avec l'achat de l'école, ils deviennent également propriétaires de l'aqueduc qui dessert les maisons du village.

Photo : L’auberge Aubert peinte par Théodule Huot. Collection Normand Huot.

Les Aubert convertissent le lieu en auberge, puis agrandissent le bâtiment et y installent quelques années plus tard un magasin général.

Différents commerces y trouveront place au fil des ans, dont un magasin Sport expert. Parmi les derniers propriétaires, on compte les restaurants SothaÏ, la Bête du Nord et la table d’Azia.

Le commerce est totalement détruit par un incendie le 28 décembre 2018. On a construit sur le site, en mars 2021, la clinique dentaire de Sainte-Adèle.

Parmi les enfants de Louis Aubert et d’Amanda Beaudoin, Émilien se spécialise en bactériologie. Après avoir complété en 1941, ses deux ans en médecine à l’université de Montréal, le docteur Aubert travaille à l’hôpital des vétérans de Sainte-Anne-de-Bellevue, tout en continuant à se perfectionner.

Après un séjour en Europe en 1950, Émilien Aubert se rend étudier à l’institut Pasteur de Paris, où il complète une formation deux ans plus tard, à l’institut de recherche en médecine à l’Université Duke à Durham, en Caroline du Nord.

Photo : Émilien Aubert, 1950. « M. Émilien Aubert à l’Institut Pasteur », La Patrie, Montréal, 29 juin 1950.