L’église que vous apercevez est en fait la deuxième église de la paroisse Saint-Thomas d’Aquin. Elle a été construite en 1980, et les travaux de la salle communautaire ont été terminés en 1992.
C’est au début des années soixantes que l’archevêque d’Edmonton, Anthony Jordan, donne aux catholiques francophones du sud de la ville l’autorisation de se réunir à la chapelle du Collège Saint-Jean pour la messe du dimanche.
En 1962, on démonte une petite église située sur la base militaire de Claresholm pour la remonter sur le terrain de collège; c’est la première église Saint-Thomas. Cette base militaire, mise sur pied pour former les pilotes durant la deuxième guerre mondiale, avait fermé ses portes en 1958. Après la construction de la nouvelle église où vous êtes, l’ancienne a servi de salle de spectacle pour l’impro durant les années 1980 et 1990, avant d’être démolie quelques années plus tard.
Les 14 vitraux du chemin de croix qui sont dans l’église ont été réalisés par Gabriel Loire dans son studio de Chartres, en France. À l’origine, ils avaient été créés pour la chapelle du collège Holy Redeemer des pères Rédemptoristes d’Edmonton. Lorsque le collège a fermé, ils ont été offert à la paroisse.
L'orgue des frères Casavant de Saint-Hyacinthe au Québec, datant de 1913, a été gracieusement transféré de la première église par la communauté catholique vietnamienne et a été entièrement installé ici en 2003.
Le développement de la paroisse Saint-Thomas illustre admirablement bien le long déplacement historique des francophones d’Edmonton du nord vers le sud de la ville.