Maison de ferme, magasin, pension
Le Beauséjour et ses propriétaires, côté sud
On aperçoit Georges Dionne et son épouse devant Le Beauséjour.
Cette robuste maison de bois, au sud du chemin, a été bâtie en 1833 par un menuisier de Saint-Jean-Port-Joli, Michel Philibert. Elle a été construite à l’ancienne, en pièce sur pièce, selon un plan rectangulaire, et surmontée d’un comble à pignon carré. De 1833 à 1896, on s’en servit surtout comme maison de ferme, mais la partie est du rez-de-chaussée et du sous-sol abritait un magasin où trois agriculteurs-marchands se succédèrent.
Source photo : Coll. Rita Marquis
La maison de pension en 1974
Comme Abraham Pelletier, premier propriétaire, prévoyait louer des chambres aux estivants, il avait fait percer la toiture de son imposante demeure de onze lucarnes dont trois ont été enlevées par la suite.
Source photo : Photo : Lynda Dionne
La baignade à l'eau salée vers 1890
Dans une annonce publiée dans le journal «Le Canadien», de Québec, en août 1845, Abraham Pelletier précise que la «Maison de bains à Kakouna» peut accueillir les malades. Rappelons qu’à cette époque, on croyait que les bains d’eau salée pouvaient rendre la santé. Dès 1843, le «Pocahontas», un vapeur qui faisait un voyage hebdomadaire de Québec à Rivière-du-Loup, en faisant escale à Rivière-Ouelle, Murray Bay et Kamouraska, commença à amener des visiteurs.
Source photo : Coll. Famille Antonio Sirois
À droite, le Welcome House de Thomas Dubé
À la fin du 19e siècle, Thomas Dubé rebaptisa l’immeuble qu’il venait d’acquérir Welcome House. Il y accueillait surtout les épouses et les enfants des ministres anglicans qui ne pouvaient résider au Clergy House of Rest, de l’autre côté de la rue. Son successeur, le cultivateur Georges Dionne, renomma Beauséjour la maison qu’il avait achetée en 1924 et qu’il continua d’ouvrir au public quelques années encore.
Source photo : Carte postale Rivard Frères Enr. Éditeurs, Cacouna, coll. Lucienne Roy