La petite maison que le dernier résidant, le chef Joseph Launière, a occupé jusqu’à son décès en 1972.
Entre ses planches se lit la survivance de notre peuple… la nation malécite de Viger.
Lieu de discussions, de négociations, la maison Denis-Launière a protégé des intempéries le dernier des Malécites à avoir habité la réserve de Cacouna, le chef Joseph Launière qui, avec sa femme Mina, y a élevé ses 4 enfants. Il est décédé le 24 août 1972. Aujourd’hui, on peut découvrir cette maison et la vie de ses habitants au travers des objets courants de la fin du 19e siècle. La maison abrite aussi une boutique d’art autochtone «Matuweskewin», qui met en valeur le travail des artistes et artisans de la Première Nation Malécite de Viger.
Depuis octobre 2012, le ministère de la Culture et des Communications du Québec autorise les conseils de bande, en plus des municipalités, à donner un statut légal à un bien patrimonial. La Première Nation Malécite de Viger est la première communauté autochtone à se prévaloir de ce droit de citation. Dernier vestige de la présence historique des Malécites au Bas-Saint-Laurent, la maison Denis-Launière est le symbole de la survivance d’un peuple, un lieu rassembleur, qui favorise la promotion et la diffusion de l’histoire et de la culture des Malécites au Québec. Citée immeuble patrimonial par la Nation le 25 juillet 2013, le dévoilement de la plaque commémorative a eu lieu le 11 août suivant au 217, rue de la Grève, à l’occasion de l’édition 2013 de l’événement annuel «Deux Nations, Une Fête».
Sources :
Photo : Yvan Roy (maison) et Jacques Michaud (Joseph Launière, dernier résidant)
Texte: Dépliant «Maison Denis-Launière», PNMV