De tous les canards présents au marais, le colvert est sûrement le plus connu et le plus abondant. Dès avril, la femelle commence à nicher aux abords du marais soit sur le sol dans les hautes herbes, soit dans des nichoirs cylindriques horizontaux installés au-dessus de l’eau. Elle arbore un plumage brunâtre qui l’aide à se camoufler. Le mâle a un plumage vert luisant, un collier blanc et une poitrine marron. Historiquement, le colvert est une espèce originaire des prairies de l’ouest. Avec la déforestation dans l’est du pays, il a adopté le milieu agricole et s’est adapté à la présence humaine.(Photo: Canard colvert mâle)
La première couvée observée au marais, vers la mi-mai, est celle du canard pilet. Cette espèce niche tôt, dans la végétation. La durée d’incubation des œufs n’est que de 25 jours. Ce canard gracieux, au cou effilé, a une longue queue pointue, surtout chez le mâle. Comme tous les canards de surface, il s’envole de la surface de l’eau d’un bond vigoureux. Pour se nourrir, il pratique une demi-plongée, la queue seule au-dessus de la surface.(Photo: Canards pilets, mâle à gauche et femelle à droite)
Au printemps, les femelles des cerfs mettent bas dans un milieu boisé sécuritaire, d’où elles pourront avoir une vue sur leurs faons pendant qu’elles broutent la végétation. Restez attentifs et surveillez les sous-bois : vous observerez peut-être une femelle qui épie vos moindres mouvements. Si elle ne se sent pas menacée, elle acceptera votre présence et vous pourriez apercevoir son jeune faon caché dans la végétation. Si vous avez la chance de faire une telle rencontre, profitez-en pour prendre des photos sans déranger.(Photo: Jeune cerf de Virginie)