Promontoire de Château-Richer

Fondation de Château-Richer

Château-Richer est reconnue en 1661 comme la première paroisse rurale de la Côte-de-Beaupré. On y trouve alors une école, un manoir, une église et un couvent.

En 1753, Château-Richer obtient la charte de village, ce qui permet à des négociants et à des artisans de s’installer sur son territoire. Les habitants peuvent désormais s’approvisionner en outils agricoles toute l’année, bien que la Côte-de-Beaupré soit isolée de Québec au printemps et à l’automne, lors des crues de la rivière Montmorency.

Photo : Vue aérienne de Château-Richer. (W.B Edwards, 1947. Archives de la Ville de Québec, N23665).

L'industrie de la pierre


Le Vieux-Couvent de Château-Richer

Entre 1693 et 1697, un premier couvent est bâti à Château-Richer : il est destiné à l’éducation des jeunes filles. Sa construction est financée par le Séminaire de Québec, et l’enseignement est confié aux sœurs de la Congrégation de Notre-Dame. Mais le couvent est incendié par les troupes de James Wolfe en 1759.

Plus de 70 ans plus tard, un deuxième couvent est bâti. Il sera démoli en 1906 pour cause d’insalubrité. En 1907, un troisième couvent plus spacieux est inauguré sur le même site ; il compte trois classes pour les filles et trois pour les garçons. Les sœurs de Notre-Dame du Perpétuel Secours y enseignent jusqu’en 1962. Depuis 2002, le Centre d’interprétation de la Côte-de-Beaupré est installé dans ce bâtiment unique.

Photo : Classe de jeunes filles au Couvent en 1926 (1926. Coll. Aux Trois Couvents)

Un site archéologique

En 1998, lors d’une campagne de fouilles archéologiques sur le site du Vieux-Couvent, des vestiges du moulin à vent seigneurial ont été mis au jour. Ce moulin, construit vers 1655, a servi de prison dans les années 1730.

Les fouilles sur ce site ont également permis de documenter la vie quotidienne des religieuses et des élèves du couvent, notamment leur alimentation et les remèdes qu’elles utilisaient.

Photo : Peinture représentant les vestiges du moulin (James Pattison Cockburn, 1830. coll. Château-Richer Lower Canada).

L’arrière-pays de Château-Richer

L’arrière-pays de la Côte-de-Beaupré est habité dès le dernier quart du XVIIIe siècle. Les colons doivent composer avec un sol moins fertile et un climat plus rigoureux. Certains secteurs comme Saint-Achillée, Saint-Ignace, les Sept-Crans et le lac de la Retenue sont particulièrement isolés. Dans les années 1830, Saint-Achillée est colonisé par une dizaine de familles irlandaises, bientôt rejointes par des colons francophones. Jusqu’au milieu des années 1950, le chemin qui relie Saint-Achillée à Château-Richer est impraticable l’hiver et, pour voyager, les habitants utilisent les raquettes, le cheval ou la motoneige. Les résidents de Saint-Achillée n’auront accès à l’électricité qu’en 1963.

Photo : Paysage de Saint-Achillée (1956. coll. Centre de généalogie, des archives et des biens culturels de Château-Richer)

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Vivre la Côte-de-Beaupré - Excursion patrimoniale

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