Arvida, ville multi-ethnique
Un mariage polonais
La population arvidienne comprenait beaucoup d'immigrants. Sur cette image : un mariage à la mode de Pologne en janvier 1949.
Source: Société historique du Saguenay. P2-S7-P01696-1.
Diplômés de l'Arvida High School
Des diplômés de l'Arvida High School, le 27 juin 1949. 1- Miriam Pihlajamaki 2- Marthe Hurley 3- Myrtle Boddy 4- Lilly Syvoaja 5- Helena Heinoo 6- Marjorie Boutilier 7- Vivien Farmer 8- Margaret Rose Nayler. En arrière: 1- Clyde McLallan 2- Ronnie Santoni 3- Richard Locke 4- Alex Hryshko.
Source: Société historique du Saguenay. P2-S7-P02591-1.
Une messe pour la Pologne
Des Slaves du diocèse de Chicoutimi à la porte de l'église Saint-Jacques d'Arvida, à l'occasion d'une messe spéciale pour la Pologne, célébrée par l'abbé Zygmunt Wozniak en août 1949.
Source: Société historique du Saguenay. P2-S7-P04243-1.
Une ville multiethnique
L’industrialisation au Saguenay–Lac-Saint-Jean a pour conséquence l’arrivée d’un grand nombre de travailleurs dans la région. Si une partie des arrivants provient des autres régions du Québec, plusieurs sont d’origines diverses et parcourent les grands chantiers de construction, introduisant ainsi une diversité dans le paysage culturel.
À Arvida, la construction de l’aluminerie et de la ville demande une main-d’œuvre nombreuse. Au cours des premières années, on y dénombre plus de trente nationalités différentes, notamment des Polonais, des Suédois, des Norvégiens, des Finlandais, des Tchécoslovaques et des Italiens. La religion occupe une place importante dans la vie communautaire de la nouvelle ville. Les rassemblements religieux sont une importante occasion d’intégration de la population. L’église Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus accueille ainsi les catholiques romains et ceux qui partagent des rites similaires ; c’est toutefois la First United Church qui reçoit la plupart des non francophones.