Ces deux édifices sont considérés comme lieu historique local en raison de leur vocation commerciale et résidentielle à l'époque.
Le 18 janvier 1918, l'édifice au 1756, rue Laurier, abritant la résidence de la Famille d' Aldéric St-Jacques est entièrement détruit par un incendie. La bâtisse sur la rue Laurier est immédiatement reconstruite, exactement comme la précédente.
Le cinéma fait ses débuts à Rockland vers les années 1918, au Cinéma Saint-Jacques, sur la rue Laurier. On y présente des films muets, accompagnés de la musique d'un pianiste pour y mettre un peu plus d'ambiance. À cette époque, le billet d'entrée coûte seulement dix cents. Les premiers films parlants remontent à 1920 et en 1930, les films en couleur font leur apparition. La famille St-Jacques habite en haut du cinéma, au second étage de l’édifice. Au premier étage, on y trouve aussi le salon de barbier de M. Thomas Girard, une salle de billard ainsi qu'un restaurant. Le Cinéma Saint-Jacques ferme ses portes en 1943, durant la Seconde Guerre mondiale.
Au début du XXe siècle, le bâtiment à droite (1748, rue Laurier), appartient à Palma Lafleur, né à Saint-Pascal-Baylon le 11 septembre 1878. En 1879, les parents de M. Lafleur s'installent à Rockland. Palma épouse Marie Martin, de Saint-Isidore et ils achètent la maison de Jean-Baptiste Bourgon, propriétaire de l'Hôtel Centrale (qui se trouvait à droite de cette bâtisse). Monsieur et madame Lafleur ouvrent une mercerie et une boutique de tailleur en mars 1908. À la mort de M. Lafleur, son fils Lucien prend en charge la mercerie jusqu'à la fermeture à l’automne 1985, soit une vingtaine d’années plus tard.