Les camerises de la Ferme T. McNicoll
Avis important
À noter que le point d’intérêt sur les camerises est localisé sur une propriété privée.
Il est possible d’effectuer des visites et de l’autocueillette sur la Ferme T. McNicoll lorsque les camerises sont prêtes ou en les contactant au préalable.
Infirmiers et agriculteurs
Vous trouvez que vous manquez de temps? Chez les McNicoll-Tanguay, difficile de croire qu’il n’y a que 24 heures dans une journée. Tommy et Mélanie ont deux boulots assez prenants : infirmiers le jour, agriculteurs le soir.
Véritables amoureux de la camerise, ils en ont fait leur deuxième carrière… et leur plan de retraite. Pour le moment, grands-parents, parents, enfants, tout le monde y met du sien pour avoir les plus beaux arbustes du coin.
Voici comment Tommy McNicoll et Mélanie Tanguay ont décidé de se lancer en agriculture.
© Ferme T. McNicoll
Tommy, Mélanie et leurs camerises
Sources: © MRC Le Fjord-du-Saguenay © Canopée Médias
Question QUIZ
En lien avec le balado, est-ce que l’affirmation suivante est VRAIE ou FAUSSE?
Un verger de camerise nécessite peu d’entretien.
(la réponse se trouve à la fin)
Une culture émergente
La camerise est une petite baie ovale, souvent comparée à une forme allongée du bleuet.
Également connue sous le nom de chèvrefeuille comestible ou haskap chez les anglophones, la camerise est une culture émergente en Amérique du Nord.
© L’Association des médias écrits communautaires du Québec
Un goût unique
La camerise présente une peau d'un bleu similaire au bleuet, mais sa chair est d’un pourpre intense. Le fruit a de très petites graines, pratiquement imperceptibles en bouche. Le jus de la baie présente une couleur bourgogne très intense.
La camerise possède un goût unique et complexe, souvent associé au cassis, au bleuet et à la framboise. Certains y décèlent un soupçon de mûre, de nectarine, de prune et de rhubarbe.
Fraiche ou transformée, la camerise dévoile des saveurs vraiment uniques qui peuvent varier d’une variété à l’autre.
© Camerise Québec
Source d’antioxydants
La camerise possède de riches et puissantes vertus antioxydantes. De plus, elle est une bonne source de vitamines A et C tout en étant riche en fibre et en potassium.
© Camerise Québec
Récolte dès juin
Les fruits sont prêts tôt en saison, soit tout juste avant le début de la saison des fraises, vers la fin juin.
© Camerise Québec
Un fruit taillé pour notre climat
La camerise est le fruit du camérisier. Le fait qu’il soit rustique lui permet de résister, sans aucun dommage, à des températures hivernales de -47 °C. Les fleurs peuvent tolérer jusqu’à -7 °C.
Bien adapté aux climats froids comme le nôtre, le camérisier sait résister à nos hivers rigoureux et à nos gels tardifs du printemps.
© Happyberry
Besoin du pollen d'autres arbres
Puisque le camérisier est autostérile (a besoin du pollen d'autres arbres pour qu'il y ait une fécondation), il faut idéalement en implanter trois variétés compatibles pour obtenir des fruits.
À maturité, soit vers la 6e année pour les cultivars à croissance rapide, le rendement peut atteindre 3 kg par plant.
© WildBoar, Wikimedia Commons
Un engouement récent
Au Québec, les premières plantations commerciales ont eu lieu en 2007 avec environ 2 000 plants mis en terre.
En 2017, on estime que ce nombre atteignait près de 1 500 000 plants, dont le tiers se retrouve dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
© Ferme T. McNicoll
Le saviez-vous?
La grande majorité des variétés présentes au Québec provient du programme du Dr Bob Bors, un chercheur de l’Université de la Saskatchewan. Depuis le début des années 2000, ce spécialiste des arbres fruitiers travaille à l’amélioration des variétés de camérisiers.
© Camerise Québec
Question QUIZ - Réponse
Un verger de camerise nécessite peu d’entretien.
FAUX
L’entretien d’un verger est primordial, la tige doit être régénérée environ tous les 5 ans afin de produire encore plus de fruits.