Chute-aux-Galets à Saint-David-de-Falardeau

Nous sommes à proximité d’un emplacement historiquement stratégique. Au début des années 1880, les familles Xavier, Joseph et Charlish, de souche innue, campent l’été près de la Chute-aux-Galets de la rivière Shipshaw, avant d’entrer plus loin dans les terres dès l’automne pour poursuivre le gibier nécessaire à leur survie.

© Sophie Gagnon-Bergeron

Un premier contingent de colons arrive en 1888. Florent Tremblay, considéré comme le premier colon de la place, et son épouse, Adèle Tremblay, en font partie. Ils s’établissent près du lac Clair et y passent l’hiver. 

Le nom de la municipalité rend hommage au peintre canadien-français, Antoine-Sébastien Falardeau, artiste connu pour ses répliques d'œuvres d'art. Il rend également hommage au curé David Roussel qui a fondé la Société de colonisation Roussel en 1889.

Au commencement, l’absence d’un réseau de communication efficace, la rareté des terres fertiles et l’éloignement rendent la vie difficile dans cette petite colonie.

​​​​​​​Le curé Roussel fut responsable de l'arrivée des premiers colons du Canton de Falardeau.

Les barrages et des centrales hydroélectriques des environs de Chute-aux-Galets constituent un ensemble à l’histoire riche et déterminant pour le développement du territoire.

C'est en 1931, après la construction de Chute-aux-Galets, que la colonisation prit son essor par l'octroi de 82 lots. Une balade dans le 2e Rang vous offre des bâtiments et des champs agricoles avec les monts Valin en arrière-plan.

Le bleuet est aussi cultivé depuis le milieu des années 1960 à Saint-David-de-Falardeau. 

© Patri-Arch

À l’est de la municipalité se trouve le secteur du Valinouët, un village alpin dans un secteur montagneux consacré principalement aux activités touristiques. La route du Valinouët présente un caractère relativement sauvage puisque la route est bordée de montagnes, d’une dense végétation et d’une rivière.

Le secteur ouest est quant à lui marqué par l’activité humaine. On y retrouve, notamment, des champs consacrés à l’agriculture ainsi que le coeur de la municipalité.

Des bâtiments attestent l’historique de l’activité agricole, dont des granges-étables dans le 2e Rang.

© Sophie Gagnon-Bergeron

Paradis de chasse, de pêche, de plein air et de sports d’hiver, le territoire de la municipalité est vaste. Elle est bordée à l’est par la rivière Valin et à l’ouest par la rivière Shipshaw. Le territoire est parsemé de nombreux plans d’eau qui accueillent nombre de villégiateurs.

Les monts Valin et le Valinouët offrent les plus hauts sommets accessibles de la région aux excursionnistes en quête de paysages d’une beauté sauvage absolue.

Le territoire de la municipalité de Saint-David-de-Falardeau couvre une superficie de 422 kilomètres carrés et accueille une population de 2 883 personnes en 2021.

© Municipalité de Saint-David-de-Falardeau

1888
Arrivée des premiers colons.

1920 et 1936
Les cantons de Falardeau et de Gagné sont proclamés.

1921 
Mise en service de la centrale hydroélectrique de Chute-au-Galets construite par la compagnie Price Brothers sur la rivière Shipshaw.

1937
Ouverture des registres de la paroisse de Saint-David-de-Falardeau.

1948
La constitution de la municipalité.