Pont piétonnier | Vue sur le confluent des rivières

Un confluent bien invitant


Un lieu de repos

Nomades, les Abénakis se déplacent au gré des saisons. Encore au 17e siècle, le secteur du confluent des rivières Magog et Saint-François est un lieu de repos entre leurs déplacements sur l’eau. Lors de ces arrêts, des campements temporaires sont érigés sur les rives.

Une plaque commémorative

En octobre 1943, la Société d’histoire des Cantons-de-l’Est (SHCE) offre à la Ville de Sherbrooke une plaque commémorant le lieu des débuts de Sherbrooke. Sur la photo, on aperçoit, à gauche, Louis-Philippe Robidoux, président de la SHCE, et Adélard Godbout, premier ministre du Québec.

Cent ans après le premier moulin (1905)

Vue du confluent et du pont ferroviaire construit à la fin du 19e siècle par la compagnie du Grand Tronc (GTR). La prise de vue suggère que le photographe s’est installé dans le secteur où le moulin de Gilbert Hyatt est construit vers 1802.

Texte de l'audio

Nous voici à proximité du confluent des rivières Magog et Saint-François. Bien avant le développement des Eastern Townships, celui-ci est un lieu de passage utilisé par les Premières nations. En effet, abord de leurs canots d’écorce, les Abénakis parcourent de longues distances sur les eaux des rivières, un peu comme on le fait par les autoroutes aujourd’hui, pour aller d’un territoire de chasse à un autre. Les rives calmes du confluent leur permettent d’installer un campement temporaire et de se reposer. En langue abénaquise, le lieu s’appelle Nékitotégwak, ce qui veut dire en français : Là où les rivières se rencontrent.

Quelques fouilles archéologiques ont démontré la présence autochtone dans la région, notamment près du confluent.  Mais les traces écrites qui témoignent d’une occupation humaine pré-colonisation sont encore plus rares. Au 18e siècle, un médecin français trifluvien d’adoption, Pierre de Sales Laterrière, fait mention, dans ses mémoires, de son passage dans le secteur vers 1786. À l’époque, il doit faire le voyage de Trois-Rivières à l’Université de Cambridge, près de Boston, pour faire valider son diplôme de médecine. Il entreprend alors un long voyage, accompagné de guides abénakis qui connaissent bien le territoire. L’équipage fait escale près du confluent des rivières Magog et Saint-François alors occupé que ponctuellement par les campements abénakis. Dans ses mémoires rédigées 20 ans plus tard, Pierre de Sales Laterrière affirme se souvenir du lieu. Dans un élan poétique, il se rappelle avoir senti que ce lieu était prometteur pour y installer une ville prospère. Que le site « sera l’entrepôt d’un lieu où tout va. Nos petits-enfants et nos arrière-neveux verront cela ».  Une prophétie bien enviable pour la future ville de Sherbrooke, n’est-ce pas?!

Extract of
D'un barrage à l'autre

D'un barrage à l'autre image circuit

Presented by : Musée d'histoire de Sherbrooke

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