Le jeune Louis-Philippe Mercier tient dans ses mains un des appareils photographiques de son père, Ernest, accompagné de son voisin Paul-Émile Rivard, vers 1910.
À l’intérieur du studio, une toile peinte représentant un paysage lui servait de fond tandis qu’à l’extérieur, le photographe avait improvisé un décor naturel composé de quelques conifères et d’un banc de parc. Pour vingt-cinq cents, on avait droit à deux photographies.
Le photographe Mercier fixa aussi, sur plaques de verre, les paysages bucoliques de la campagne et des environs du fleuve à Cacouna: la baignade, la navigation, la construction du quai ou tout autre sujet inspirant l’artiste. À l’époque, les éditeurs J.P. Garneau de Québec et Illustrated Postcard Co de Montréal les reproduisaient sur des cartes postales.
Vers 1911, après le décès de son épouse, le photographe Ernest Mercier, fils du cultivateur Herménégilde Mercier de Cacouna, cessa de venir à la maison familiale durant la saison touristique. Il fut un précurseur, ouvrant le chemin à d’autres photographes, dont Aimé Rivard.
Source photo:
Coll. Richard Michaud