La friche du marais provancher
Le bonheur est dans la friche
Sources: Photo: © Simon L.
L'asclépiade commune
Il s’agit de l’asclépiade commune, qui produit l’été de belles fleurs en ombelles. Ses fruits séchés maintenant ouverts laissent présentement voir les graines (voir photo).
Photo : © Yvan Bédard
Deux espèces étroitement liées
La survie d’un certain papillon orange, noir et blanc, le fameux papillon monarque, dépend presque entièrement de l’asclépiade. En effet, les papillons monarques pondent leurs œufs sur cette plante, et les chenilles s’y développent en broutant de grandes quantités de feuilles. Avez-vous déjà vu un oiseau dévorer un papillon monarque? C’est peu probable, car la toxine contenue dans la sève d’asclépiade rend le papillon monarque toxique.
Photo: Chenille de papillon monarque et asclépiade; auteur: John Owens, Wikimedia Commons
L'habitat du monarque menacé
Saviez-vous que le papillon monarque est le seul papillon migrateur d’Amérique du Nord? Il franchit chaque automne des milliers de kilomètres pour se rendre au Mexique. Partout sur le continent, l’utilisation d’herbicides contribue à réduire les populations d’asclépiades, et donc, celles de papillons monarques. Heureusement, l’asclépiade commune demeure abondante dans les milieux ouverts peu perturbés, comme ici à la Réserve naturelle du Marais-Léon-Provancher.
Photo : Papillon monarque, Wikimedia commons
D'autres insectes migrateurs
Plus de 50 libellules au marais
Les libellules et les demoiselles sont très abondantes à la Réserve naturelle du Marais-Léon-Provancher. Un inventaire effectué il y a quelques années a permis d’en recenser 52 espèces. Certaines, comme l’anax précoce (photo), quittent l’habitat où elles sont nées pour se déplacer sur de longues distances dans un nouvel habitat afin de se reproduire.
Photo : Anax précoce, © Alain Mochon
Une libellule saine dans un habitat sain
Les libellules étant très sensibles à la pollution, leur abondance est un bon indicateur biologique, gage d’un habitat productif et sain.
Photo : © Yvan Bédard
Pour qui sont ces pierres?
Sources: Photo: © Élisabeth B.
La couleuvre rayée
Il s’agit de la couleuvre rayée. Ce serpent inoffensif pour les humains est très répandu en Amérique du Nord. Au Québec, c’est, de loin, le serpent le plus commun. La couleuvre rayée doit son succès à ses mœurs alimentaires opportunistes, c’est-à-dire à son régime alimentaire qui peut inclure des proies très variées. Sur le site de la Réserve naturelle du Marais-Léon-Provancher, elle peut compter sur une grande abondance d’amphibiens.
Photo : Wikimedia commons