Rivière-des-Vases, lieu-dit

Rivière-des-Vases, origine du nom

Localisation du secteur rivière des «Vazes» sur une carte de Joseph Bouchette, 1815.
 
Cet endroit, situé en face de l'île Verte, fut, dès 1750, identifié comme la rivière des «Vazes», du nom d'un cours d'eau qui s'écoule en grande partie au sud de la butte rocheuse avant de se déverser dans le Saint-Laurent.  Cette rivière découpe son lit principalement dans l'argile et draine les terres cultivées et incultes (tourbières) de Cacouna et de L'Isle-Verte où son eau, en circulant, entraîne des particules de vase qui la colorent.

Source: Section de la carte de Joseph Bouchette, 1815. Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Un port naturel

Une vue du quai de la rivière des vases à partir du pont, vers 1920.

L'embouchure de la rivière des Vases fut un endroit très achalandé dans le passé, parce qu'on y trouvait un port naturel fréquenté par les habitants des environs et de certains insulaires. À marée haute, les chaloupiers et les maîtres-pilotes prirent l'habitude d'y accoster. Vers 1849, la construction du quai y amena également des petites goélettes qui y délestaient leur cargaison.
 
Source photo: Coll. Jean-Marie Fraser

Les « faucheurs de mousse de mer »

L’arrivée des faucheurs de mousse de mer à bord d’un chaland tiré par un bœuf au quai de la rivière des Vases, vers 1920.
 
Entre 1890 et 1934, une trentaine de familles de «faucheurs de mousse de mer» s'y rencontraient pour transférer l'herbe mouillée des chalands aux charrettes  puis l’étendaient dans les champs afin de la laisser sécher.

Sans cette mousse de mer, le secteur n'aurait jamais connu une activité industrielle aussi intense.  En effet, la mousse de mer (Zostera marina) est une plante marine aux feuilles étroites et longues de parfois deux mètres qui jouit de la propriété de reprendre sa forme initiale aussitôt défroissée, propriété non négligeable, dans un pays et à une époque où la plupart des habitants dormaient sur une paillasse en tissus remplis de paille.  Rapidement, la mousse rembourre tout et, pendant quarante ans, les emplois ne manquent pas jusqu’à ce que la mousse s'épuise. En 1934, on vend la dernière récolte, l'industrie tombe et l'économie régionale aussi.
 
Source photo: Coll. Jean-Marie Fraser

Extract of
Le Cacouna maritime et ses lieux-dits

Le Cacouna maritime et ses lieux-dits image circuit

Presented by : Corporation de développement de Cacouna

Get There

Download the BaladoDiscovery app (for Android and iOS) and access the largest network of self-guided tour experiences in Canada.