La maison Labossière, située au 6310, route Marie-Victorin, serait la plus vieille maison de Contrecœur. Construite en pierres vers 1740, elle est garnie à sa devanture de quatre « esses » bien forgées.
Une « esse » est une ancre en forme de « S » apparaissant souvent en façade ou sur les murs extérieurs des maisons en moellons. L'esse est reliée à une tige de métal qui longe une poutre de la maison, reliée à nouveau à une autre esse située sur le mur extérieur opposé. Les ancres sont utilisées afin d'éviter l'écartement des murs.
Photo de madame Jeanne Cartier-Richard prise par son frère Joseph-Louis Cartier, photographe, tous deux cohéritiers des droits seigneuriaux de Contrecoeur. Ils seront les derniers à toucher les rentes de la seigneurie et ce, jusque vers 1940.
Jeanne a habité avec son mari, le notaire Jean-Marie Richard et leurs deux filles, la maison Lenoblet-du-Plessis de 1916 à son décès en 1966 et ils donnèrent à la maison l'apparence qu'on lui connait aujourd'hui Le parc adjacent porte les noms de famille du couple Cartier-Richard.
Le régime seigneurial en Amérique du Nord s'est éteint graduellement et fut définitivement aboli en 1974.
Les armoiries de la Ville de Contrecœur empruntent aux armoiries de la famille Pécaudy les « trois cœurs » placés sur la bande, en modifiant cependant quelques couleurs. La bande étant couleur « or » au lieu d'être verte, et les cœurs étant « rouges » au lieu d'être couleur « or ».
Deux « grappes de raisins » ont été introduites afin de rappeler la première seigneuresse de Contrecœur, Barbe Denys de la Trinité, en l'honneur de qui la paroisse de Contrecœur aurait été érigée sous le vocable de Sainte-Trinité. L'écu des armoiries de Contrecœur est soutenu par « un lion et par un griffon ». Le lion est extrait des armoiries de la famille Pécaudy et, tout comme les grappes de raisins, le griffon, des armoiries de la famille Denys.