Le chardonneret jaune est un nicheur tardif qui profite des capitules du chardon qui, lorsque mûrs, produisent des chatons que la femelle utilise pour fabriquer son nid. Au préalable, le chaton libéré de la graine aura servi de nourriture de base pour l’espèce. La parade nuptiale du mâle se fait dans un vol avec des descentes fortement ondulées et accentuées de gazouillis typiques. Le chant clair du mâle se produit le plus souvent en vol. Le plumage jaune du mâle, avec le front et les ailes noires, ne passe pas inaperçu; celui de la femelle, jaune terne, est plus discret.Photo: Chardonneret jaune, © Yvan Bédard
La pollinisation permet la fécondation indispensable à la reproduction d’une grande partie des plantes à fleurs (certaines se servent d’autres moyens). Elle se fait par le transport des grains de pollen (grossis ici au microscope) produits dans les organes mâles d’une plante, appelés les étamines, vers l’organe femelle, le pistil (situé au centre de la fleur). Les fleurs ainsi pollinisées peuvent produire des fruits renfermant des graines. La pollinisation se produit grâce à l’action du vent, de certains oiseaux, de petits rongeurs, mais très souvent, elle se fait par le biais des insectes pollinisateurs (papillons, bourdons, mouches, moustiques, coléoptères et abeilles).Photo: Grains de pollen grossis au microscope, © Wikimedia commons / Étamines et pistil d'une fleur, © Wikimedia commons
Une seule abeille peut stocker jusqu’à 500 000 grains de pollen sur une de ses pattes postérieures et visiter 250 fleurs en une heure. On imagine son rôle majeur dans la pollinisation! On estime que sur les 100 espèces de plantes alimentaires les plus cultivées dans le monde, 70 seraient pollinisées par les abeilles. Sans les abeilles qui jouent un rôle crucial en agriculture et pour la culture des arbres fruitiers, la biodiversité serait grandement réduite et notre régime alimentaire deviendrait plus monotone.Photo: Une abeille au travail, © Yvan Bédard
En juillet, la plupart des mammifères qui fréquentent le marais ont acquis leur pelage d’été, beaucoup moins dense et muni de poils moins longs. La coloration du pelage est aussi beaucoup plus prononcée et franche, comme nous pouvons l’observer chez le cerf de Virginie, l’écureuil roux, le campagnol et la souris sylvestre. Par contre, chez les canidés tels le renard roux et le coyote, le pelage est peu attrayant et les poils de garde sont très clairsemés. On apprécie davantage la beauté et la qualité de leur fourrure de novembre à février.Photo: Tamias rayé avec pelage d'été, © Yvan Bédard