Des fortunes sorties du sol

Transformer les pierres en millions

Les activités de prospection remontent à aussi loin que 1870 à Chibougamau. Mais le véritable boom minier se produit avec l’exploitation des gisements, dans les années 1950. Et si tout le monde en profite, du simple mineur à l’exploitant, une grande partie de la richesse se dirigera au sud de la frontière canadienne.

Dans les années 1950, les grandes compagnies minières se forment en rachetant les plus petites. On compte alors huit mines importantes.


La vie des mineurs

Âgés de 17 à 25 ans, les mineurs travaillent six jours sur sept. Ils se partagent les quarts de travail et se relaient dans les couchettes des bunkhouses où ils logent. Après le shift de jour, qui se termine à 15 h 30, ils se retrouvent à l’hôtel. Quand la compagnie Campbell leur construit des maisons en ville, au début des années 1950, leurs femmes viendront les rejoindre et ils pourront fonder une famille.

Référence complète pour la photo: Mineurs à la mine Opémiska de Chapais. 
P121 Fonds Mines Opémiska.


Les conditions de travail des mineurs


En souvenirs des pionniers

Les rues de Chibougamau portent encore des traces de la présence des pionniers de l’exploitation minière, comme en témoignent les noms de certaines rues.

Rue Fleury
Gabriel Fleury, un Français d’origine, se lance dans la traite des fourrures et devient par la suite l'un des premiers prospecteurs à résider à Chibougamau aux alentours de 1937.

Rue Campbell
E. O. D. Campbell, homme d’affaires new-yorkais et fondateur de la mine Campbell, a réalisé une grande partie de sa fortune boursière à Chibougamau.

Rue McLean
D. W. McLean, surnommé Duck McLean, était gérant de la mine Campbell et membre du premier conseil municipal de Chibougamau formé en 1954.

Rue Dufresne
A. O. Dufresne est étudiant lorsqu’il accompagne la première Commission minière à Chibougamau en 1911. Il deviendra sous-ministre des Mines du Québec en 1947.

Rue Wilkie
Ray Wilkie, un Australien d’origine, a construit le premier laboratoire d’analyse des échantillons miniers de Chibougamau.

Référence complète pour la photo: La une du Chibougamau Miner en 1950
P17 Fonds Larry Wilson.


Larry Wilson

Venu à Chibougamau pour trouver une source d’eau minérale, Lawrence «Larry» Wilson (1896-1963) est mieux connu cependant pour son penchant pour le scotch. Cet amoureux des livres et ancien journaliste international fonde le Chibougamau Miner, le premier journal de Chibougamau, et fait également construire la première bibliothèque municipale.

En 1952, Larry Wilson publie Chibougamau Venture, un livre dans lequel il raconte l’ouverture du camp minier de Chibougamau.

Référence complète pour la photo: Page couverture du livre de Larry Wilson, Chibougamau Venture, paru en 1956. Fonds Helen Filion (version originale anglaise)

Les Chibougamois passent à la Caisse

En 1964, un groupe de 29 Chibougamois fonde la Caisse Desjardins de Chibougamau avec la volonté de se doter d'une institution financière bien à eux, selon la philosophie d'Alphonse Desjardins.

Depuis 2001, la Caisse fait office de siège social pour la région de Chapais et Chibougamau. Elle compte quelque 6 900 membres à son actif.

Extract of
Chibougamau, naissance d'une ville au 49e parallèle

Chibougamau, naissance d'une ville au 49e parallèle image circuit

Presented by : Ville de Chibougamau

Get There

Download the BaladoDiscovery app (for Android and iOS) and access the largest network of self-guided tour experiences in Canada.