L'éducation

Pendant près de trois siècles au Québec, la formation et les soins prodigués à la population sont les responsabilités presque exclusives des communautés religieuses. La première décennie de l’hospice des Sœurs fut difficile, on vivait pauvrement.

L’ouverture de l’école Saint-Joseph en 1888 marque les débuts de la présence des Frères de l’Instruction chrétienne à La Prairie.  Aussitôt la maison principale construite, les Frères s’organisent pour vivre en autarcie. Ils disposent de potager, d'un verger, de porcs et de vaches laitières.

Les principales communautés religieuses...

La Congrégation de Notre-Dame
C’est en 1705 que les sœurs de la Congrégation de Notre-Dame, fondée par Marguerite Bourgeoys au siècle précédent, s’installent de façon permanente à La Prairie. Mis à part une brève interruption de 1836 à 1844, elles mènent à bien leur mission d’éducation auprès des enfants de la région jusqu’au début des années 1970 alors que le couvent, acheté par la ville, devient la Maison-à-tout-le-monde du Service des loisirs.

Les Frères de l’Instruction chrétienne (F.I.C.)
L’ouverture de l’école Saint-Joseph en 1888 marque les débuts de la présence des Frères de l’Instruction chrétienne à La Prairie. Au fil des années, l’engouement de la communauté pour leur enseignement mène à d’importants agrandissements destinés à recevoir les élèves de plus en plus nombreux et ce jusqu’en 1954, date à laquelle les Frères déménagent à l’école Saint-François-Xavier.  En 1972, le collège privé Jean de la Mennais ouvre ses portes dans les locaux de l’ancien scolasticat. Autrefois dirigé par les Frères de l’Instruction chrétienne, le collège est, depuis 2012, administré par une société laïque à laquelle collaborent les F.I.C. Le collège compte 1 500 élèves de niveau primaire et secondaire.

Les Sœurs de la Providence
Quatre Sœurs de la Providence, dont la fondatrice Émilie Gamelin, reprennent en mai 1846 la «Maison de la Providence», hospice ouvert trois ans plus tôt par une association de dames de La Prairie. Malgré les revers financiers, les incendies et les inondations que subit l’institution, la générosité des citoyens leur permet de continuer à accueillir les gens dans le besoin jusqu’au départ des Sœurs en 1987.

Réforme de l'enseignement
La réforme de l’enseignement suite aux conclusions du rapport Parent en 1963-1964 ainsi que la création de la Régie de l’assurance-maladie en 1969 font en sorte que le gouvernement du Québec prend dorénavant les rênes des systèmes d’éducation et de santé. Aujourd’hui, les citoyens de La Prairie ont accès à six écoles primaires, trois écoles secondaires, un centre de formation professionnelle et un CHSLD.

Mis à part une brève interruption de 1836 à 1844, les sœurs de la Congrégation de Notre-Dame mènent à bien leur mission d’éducation auprès des enfants de la région.

De 1900 à 1970, le couvent (sur photo) accueille des élèves de la 1re à la 11e année.  Au début des années 1970, le couvent est acheté par la ville et devient la Maison-à-tout-le-monde du Service des loisirs.

Au cours du siècle qui suivit son érection, la maison provinciale des Frères de l’Instruction chrétienne (F.I.C.) a connu de multiples agrandissements.

En plus de l’enseignement des matières scolaires, le chant, le théâtre et la musique faisaient partie de la formation donnée par les Frères.

Les cours pratiques d'antan permettaient aux futurs enseignants de découvrir leur habiletés.

L’école Jean XXIII a été construite en 1963 à la demande des gens du quartier Christ-Roi.

L’école de la Petite-Gare est une école primaire de quartier inaugurée en 1998.  Elle reçoit  540 élèves du préscolaire à la 6e année du primaire.

Inaugurée en 1992, l’école Émilie-Gamelin accueille de nos jours 649 élèves de la maternelle à la 6e année.