Aston-Jonction

Le P’tit Café du Village est né d’une histoire de «serrage de coudes». L’aventure commence lorsqu’il apparaît nécessaire aux 450 habitants de cette petite communauté de sauvegarder le dépanneur, afin de maintenir chez eux un minimum de services de proximité.

Une équipe de bénévoles se forme alors et développe un projet à plusieurs volets, comprenant un dépanneur, un café et une boutique artisanale, le tout sous un même toit. Une fois par semaine, les bénévoles mettent en commun leurs talents culinaires et offrent un repas maison.

C’est définitivement l’endroit de prédilection pour goûter la solidarité et l’entraide villageoise.

Après un séjour de plusieurs années dans le Grand Nord du Québec leur ayant donné l’occasion d’apprécier la saveur de la viande de caribou, Jocelyne et son conjoint Lucien Beaupré cherchait un moyen d’offrir aux gens du sud une expérience similaire. À défaut de pouvoir faire l’élevage de caribous au Centre-du-Québec, ils se sont tournés vers le wapiti, l’animal qui s’en rapproche le plus.

Depuis 1994, vous pouvez visiter la ferme de plus de 130 wapitis. Vous pouvez de plus vous y procurer l’animal lui-même ou l’un de ses produits dérivés : viande et bois de velours.

Afin d’offrir une viande au goût naturel, excellente pour la santé, les Beauprés travaillent avec des méthodes traditionnelles respectant l’environnement. Leur mission : produire de la viande de la meilleure qualité possible dans un environnement sain, sans hormones ni antibiotiques.

Situé au 2480, 10e rang, Aston-Jonction.

Née à Sainte-Eulalie le 26 octobre 1902 du mariage d’Alexandre Gaudet et Flore Bourgeois, Françoise Gaudet suivra sa famille dans la paroisse voisine où son père travaille à l’installation de son nouveau commerce. Après avoir obtenu son brevet d’études supérieures à l’École Normale de Nicolet, elle entame une longue carrière en journalisme tant à la presse écrite qu’à la radio et à la télévision.

C’est en 1974 à Aston Jonction qu’elle fonde Gaudetbourg, un centre culturel d’éducation populaire. Elle l’installe dans l’ancienne maison familiale de style Four Square construite par son père en 1923, une imposante habitation de 15 pièces.

Le centre culturel a servi de lieu de rencontre et d’éducation pour des groupes d’AFÉAS, des Cercles de fermières, des Clubs d’âge d’or, etc. Mais il se positionnait également comme un arrêt incontournable pour les fervents d’artisanats qui visitaient la région : il s’y arrêtait parfois deux autobus par jour.

Au décès de Mme Gaudet en 1986, le lieu est rapidement délaissé par les touristes. Son fils, François Smet, le seul héritier, doit alors se résigner à vendre Gaudetbourg, après avoir tenté en vain de sensibiliser différentes instances pour en faire un musée à la mémoire de sa mère.