Magasin général Léo Blain

103-105, rue Sainte-Anne

Cette résidence, qui adopte le style pignon sur rue, date de 1834. Les cheminées de pierre, le recouvrement des murs en pierre des champs, les esses ainsi que le toit à pignon avec larmier sont des caractéristiques architecturales néoclassiques.

Source photo : Patri-Arch

L'ancien magasin général Blain des années 40

Le magasin général de Léo Blain se trouvait ici dans les années 40. Cette demeure a aussi accueilli un commerce de chapeaux, de tissus et de vêtement pour dames par la suite.

Sur la photo : Le magasin général vers 1940.
Source photo : Société d’histoire de Varennes.
 

L’architecture néoclassique (1800-1900)

L’architecture néoclassique a été introduite au Québec au début du 19e siècle. La présence britannique a fortement contribué à la diffusion de cette architecture dont les Anglais maîtrisaient déjà bien le style. Si cette architecture trouve encore une fois ses sources en Europe, elle prend pour modèle non pas les campagnes françaises, mais les milieux urbains dont l’architecture est plus complexe.

Ordonnance, symétrie et sobriété sont les trois mots d’ordre du néoclassicisme. En effet, l’architecture néoclassique possède une régularité tant dans son plan que dans la distribution de ses ouvertures, lui conférant parfois une certaine austérité. Comme son nom l’indique, ce style architectural puise dans le vocabulaire classique les éléments de son ornementation. Cette dernière est surtout constituée de frontons, d’arc en plein cintre et de l’utilisation des ordres dorique, ionique et toscan dans la réalisation des piliers, pilastres et colonnes. Quant aux matériaux, l’utilisation de la pierre de taille est répandue, que ce soit pour le parement extérieur du bâtiment ou simplement pour l’exécution de détails ornementaux. Les éléments menuisés sont également très fréquents dans l’ornementation.

Le style néoclassique a été abondamment utilisé dans la réalisation d’édifices publics ou de nobles demeures, conférant prestige et dignité aux occupants du bâtiment.

À Varennes, l’ancien couvent et la chapelle Saint-Joachim sont de beaux exemples d’architecture néoclassique. On retrouve aussi quelques cas d’architecture résidentielle caractérisés par une rigueur dans la distribution symétrique des ouvertures et par un programme décoratif néoclassique sobre.

Certaines maisons sont des modèles de transition entre l’architecture d’esprit français et l’architecture néoclassique et possèdent ainsi des caractéristiques des deux courants. Dans ces cas, c’est principalement dans l’organisation formelle et dans le programme décoratif que des changements sont survenus. En effet, bien qu’on note un surhaussement du rez-de-chaussée de la maison et une occupation des combles en raison de la présence de lucarnes, les modifications les plus significatives se perçoivent dans la distribution symétrique des ouvertures et dans les éléments du décor qui puisent dans l’architecture antique : frontons triangulaires, retours de corniches, pilastres, piliers et colonnes classiques. Les cheminées dans des murs coupe-feu ainsi que la maçonnerie à moellons sont toutefois conservés.

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Le patrimoine bâti de Varennes

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Presented by : Ville de Varennes

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