Parc Détente

En toutes saisons, le Parc Détente offre des vues panoramiques spectaculaires sur le Saint-Laurent. Cette vue à proximité de l’embouchure de la rivière Jacques-Cartier permet de voir l’arrière-pays de Portneuf.

Vers l’ouest, Pointe-Platon marque la fin de l’Anse Sainte-Croix qui débute à hauteur de Saint-Antoine de Tilly et souligne le changement de direction du fleuve.

Crédit photo : Carole Lauzé.

Vers le nord, on peut voir l’embouchure de la rivière Jacques-Cartier, puis la région de Portneuf, dont les collines de l’arrière-pays, usées par un milliard d’années d’érosion, consituent la limite de l’horizon.

On peut aussi apercevoir les deux ponts de Québec par temps clair, du côté est.

Crédit photo : Carole Lauzé.

Au bas de la falaise, le visiteur découvrira d’étroites terrasses édifiées par des alluvions du Saint-Laurent il y a plus de deux mille ans. 

Crédit photo : Carole Lauzé.

Certains secteurs de dépôts de sédiments en bordure du fleuve ont, avec le temps,  pris la forme de terrasses fluviales et sont devenus boisées. La richesse des sols et la proximité immédiate du fleuve y ont facilité l’établissement des premiers colons.

Le circuit Lotbinière raconté par ses pionniers, également offert en BaladoDécouverte, vous offre d'écouter le récit audio d'un personnificateur d'un des premiers colons, Louis Houde.

Crédit photo : Carole Lauzé.

Cette vue aérienne situe les terrasses cultivées en bordure du fleuve. Louis Houde, pionnier de Sainte-Croix, y établit sa famille en 1682. Il y a bâti la première chapelle en 1694, avant d’investir les terres en haut de la falaise. Ces terrasses, encore en culture au milieu des années 1960, étaient principalement consacrées à la production fourragère ou au pâturage.

Quelques-unes des terrasses qui bordent le fleuve servent toujours à de la production potagère dite familiale encore aujourd'hui.

Crédit : Gouvernement du Québec, photo prise en 1965.

Le parc Détente est aussi un lieu privilégié pour observer les oies des neiges, les bernaches et la multitude de canards qui envahissent les battures lors de leurs migrations saisonnières. Il est aussi possible d’observer le pygargue (l’aigle à tête blanche) devenu un résident permanent du secteur.

Crédit photo : Carole Lauzé.