Secteur du lac Bleu

Ce lac, qui a aussi porté les noms de De Montigny et Lamothe, en référence à d’anciens propriétaires du secteur, est d’abord occupé par des agriculteurs, dont la famille Lachance. À partir des années 1940, la partie au nord du lac commence à se développer. C’est vers 1948 que ce lac hérite du nom actuel, lac Bleu.

Source : Lyne Demontigny, années 1960.

La villégiature est un moteur économique important à Saint-Hippolyte et le lac Bleu offre des attraits des plus intéressants. Le Château Bleu, un hôtel de 30 chambres, propose à sa clientèle un restaurant et un bar avec orchestre, ainsi qu’un accès à la plage ou à des sentiers de ski. 

En été, des compétitions de nage ou de plongeon s’y déroulent. Des touristes de Montréal et des environs fréquentent le secteur en s’y rendant en voiture ou en autobus. D’ailleurs, ce site fait partie d’un choix de voyages organisés où les clients ne connaissent pas à l’avance la destination de détente de la journée. 

Source : Lyne Demontigny, années 1960.

Charles-Édouard De Montigny acquiert un terrain et une presqu’île au sud du lac Bleu. Il s’y fait construire un chalet et s’y rend en chaloupe puisqu’aucune route n’existe à cette époque. Il vend son domaine quelque 20 ans plus tard, en 1898, à Gustave Lamothe, juge de la Cour supérieure, qui améliore les installations et y fait construire une chapelle en 1918. Seuls la famille ou les invités assistent aux offices. 

À la suite du décès du juge, le nouveau propriétaire utilise la chapelle comme entrepôt. Ce n’est qu’en 1948 qu’elle est réhabilitée et qu’un prêtre vient officier la messe. Plus tard, le domaine est vendu aux Rédemptoristes.

Source : Site Web de la Fédération de l’habitation des coopératives du Québec, 2018.

Élie Lachance, habile menuisier du lac Bleu, construisait des maisons et d'autres bâtiments, du mobilier et des violons. Tout au long de sa vie, avec les moyens rudimentaires qu’il avait, il a réussi à fabriquer un violon pour chacun de ses enfants, en guise d’héritage.   

De gauche à droite on peut voir :  Philias (Félias) Lachance, Conelle Boivin, Roland St-Onge, Alexandre Lachance, Élie Lachance, le patriarche, Émile Godin, Ferdinand Maillé, Eustache et Ferdinand Lachance (lac Bleu, vers 1950).

Source : Serge Sigouin et A.M. LeDoux, vers 1950.

Dans plusieurs secteurs de Saint-Hippolyte, des pavillons similaires à celui du lac Bleu sont construits à partir des années 1970. Les citoyens peuvent s’y rencontrer, s’y rafraichir et c’est un lieu d’entreposage pour du matériel municipal, communautaire ou sportif.

Source : Histoire et Archives Laurentides, Fonds l'Écho du Nord, P031,S02,SS02,D228,P23, s.d.

De nombreux sentiers de motoneige sillonnent les Laurentides. Dans les années 1970, le Club moto-neige des lacs de Saint-Hippolyte organise des courses, des rallyes et des soirées récréatives en collaboration avec les associations des différents lacs de la Municipalité, dont celle du lac Bleu.

Source : Association du club de motoneige Laurentides, années 1970.