Parcours historique de Saint‑Hippolyte

Remontez le temps jusqu'à l'époque de la colonisation de Saint-Hippolyte, une magnifique municipalité de 133 kilomètres carrés, comprenant des forêts, de nombreuses montagnes et pas moins de 62 lacs!

EXPLOREZ

Découvrez les trésors patrimoniaux de Saint-Hippolyte! La carte interactive offerte en BaladoDécouverte vous indique les points d'intérêt à découvrir et donne accès au contenu historique s'y rattachant.

SUR PLACE

Vivez une expérience authentique. Ce circuit propose un itinéraire guidé par GPS qui vous situe en temps réel parmi les points d'intérêt à découvrir. Accédez à votre rythme aux incontournables, de même qu'aux présentations historiques suggérées sur votre écran.  

Le parcours du noyau villageois se fait à pied, tandis que les points d'intérêts hors du village se font en voiture. 

Parking: Bibliothèque municipale (pour le parcours à pied au village). 

OPTIMISEZ L'EXPÉRIENCE

L'utilisation de l'application BaladoDécouverte est recommandée, plutôt que le site Web du même nom. Elle vous permet notamment d'accéder au contenu de la visite sur votre téléphone mobile en étant hors ligne (option Précharger de l'application).

CONTEXTE

Le territoire de Saint-Hippolyte est établi sur trois cantons (Kilkenny, Abercrombie et Wexford), constituant la division cadastrale en vigueur à l’époque. En 1855, il est connu sous le nom de Municipalité du township d’Abercrombie-Partie-Est puis Municipalité de la paroisse de Saint-Hippolyte en 1951 et Municipalité de Saint-Hippolyte en 2009.

Les premiers colons, surtout des anglophones, s’établissent dans la région dès les années 1820. Avec l’augmentation de la population catholique, la mission de Saint-Hippolyte est créée en 1864, puis on procède à l’érection canonique de la paroisse le 8 février 1869. 

Petit à petit, la municipalité se développe. Dans les années 1850, on note la présence d’un moulin à farine. Cependant, on réalise rapidement que la terre n’est pas propice à l’agriculture. Les habitants se tournent vers les richesses naturelles de la région et exploitent les ressources de la forêt et des lacs.

L’arrivée du train à Shawbridge en 1891 rend le territoire plus accessible. Dès la fin du XIXe siècle, Saint-Hippolyte séduit les villégiateurs qui profitent en saison estivale de ses lacs et de son air pur. Entre les années 1920 et 1950, l’engouement pour la pratique du ski et des sports d’hiver favorise le tourisme. Vers les années 1950 et 1960, la population pouvait quadrupler et atteindre près de 20 000 personnes durant l’été. 

À partir des années 1970, le territoire se transforme. Les accès routiers sont améliorés et des infrastructures municipales sont mises en place pour assurer une meilleure qualité de vie. Les chalets sont peu à peu remplacés par des résidences permanentes. La population augmente constamment et les jeunes familles choisissent Saint-Hippolyte pour les grands espaces, la tranquillité et la nature. 

Bonnes découvertes !

CRÉDITS

Produit par Histoire et Archives Laurentides en partenariat avec la Municipalité de Saint-Hippolyte en 2024-2025, ce projet a été réalisé grâce au soutien financier du gouvernement du Québec et de la Municipalité de Saint-Hippolyte.

Recherche et rédaction : Histoire et Archives Laurentides (Linda Rivest)

Révision : Histoire et Archives Laurentides, la Municipalité de Saint-Hippolyte

Documents d’archives : Citoyens de Saint-Hippolyte, Bibliothèque et Archives nationales du Québec,  Histoire et Archives Laurentides, Municipalité de Saint-Hippolyte et Université de Montréal 

Narration : Louis Parent, Véronique Leblanc

Montage de la narration : Gaétan Demers

Extraits audio : Témoignages recueillis par Histoire et Archives Laurentides en 2018 (Famille Dagenais, Nicole Clément, Jean St-Pierre, Maurice Sylvain) et 2025 (Élise Chaumont)

Montage des extraits audio : Georges Simard

Source de l'image d'accueil : Peintre Roger Thériaux / photographe Mario Fallu / courtoisie Yves Dagenais

Source d'information additionnelle : Saint-Hippolyte, sur les chemins de son histoire 1869-2019, par Antoine Michel LeDoux, 2020